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Fantasmes sexuels : que révèlent-ils sur nous ?

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La question des fantasmes sexuels est passionnante, mais reste malheureusement très taboue. Un chercheur américain a donc cherché à en savoir plus ! Pour son étude, il a notamment porté toute son attention sur leur signification ainsi que sur les besoins émotionnels qu’ils peuvent révéler. Découvrez ses conclusions sur les désirs les plus courants au sein de la population et ce qu’ils peuvent indiquer sur notre personnalité. 

Une enquête difficile

Justin Lehmiller est un psychologue social qui s’est plus particulièrement spécialisé sur la sexologie. Dans le cadre de ces travaux, il a décidé de questionner 4 000 hommes et femmes américains sur leur sexualité. Pour ce faire, il s’est ici aidé d’un questionnaire relatif à leurs fantasmes sexuels. De ces recherches, il espérait réussir à mieux comprendre les besoins émotionnels que cachent ces mêmes envies coquines. Bien sûr, il ne s’agit pas d’une entreprise facile au prime abord. En effet, chaque personne a sa propre personnalité. Il peut donc être plutôt difficile de déterminer ses motivations et de tirer des conclusions sans avoir pris de temps de connaître et comprendre chaque individu.

Dans l’un de ses livres, il a également livré des explications quant à notre relation à la sexualité. Ce fut notamment l’occasion pour lui de relever que son degré d’importance varie fortement d’un individu à l’autre. Il n’existe ainsi pas de ‘standard’ et chacun a des besoins plus ou moins importants. À cela s’ajoute une autre variable : l’érotisme n’a rien d’universel. Nous ne sommes ainsi pas tous attirés ou excités par les mêmes choses.  Malgré cela, le spécialiste a cependant réussi à dégager des conclusions générales et comprendre pourquoi ces pratiques nous excitent tant.

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Une tendance se dégage : les sex-toys ont la cote !

Étonnamment, les réponses obtenues montraient que les fantasmes sexuels tournaient souvent autour de l’utilisation de sex-toys, et notamment du classique godemichet. Rappelons toutefois que cela s’explique facilement par le fait que son utilisation lors de la masturbation ou des rapports avec son ou ses partenaires permet de laisser libre cours à son ou ses fantasmes.  Au final, l’utilisation d’un objet lors des relations sexuelles permet de décupler le plaisir et développe le fantasme sexuel.

Le trio : le fantasme le plus courant

Si l’utilisation de jouets sexuels est très commune, le chercheur révèle toutefois que le fantasme le plus courant identifié chez les individus interrogés est le trio (ou la relation sexuelle à trois). Et d’après lui, il y a deux manières bien distinctes de l’interpréter. Cela peut tout d’abord montrer que la personne qui en éprouve le désir a besoin de plus d’attention que la normale. Ce besoin pourrait alors être satisfait par le fait d’avoir deux partenaires qui s’occupent d’elle.

La deuxième explication est quant à elle un besoin d’aventure. Le fait d’introduire un troisième partenaire au sein du couple apporterait ainsi une forme de sensation de dépaysement. Cette incursion en terre inconnue peut alors éveiller le désir et les envies.

Dominer ou se soumettre

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Chez les deux sexes, les fantasmes liés au pouvoir, la domination et la soumission, ont également été très plébiscités au cours de l’étude. Cela peut s’expliquer par le fait qu’ils répondent à un besoin de perte de contrôle. Or, nous évoluons dans une société où il faut faire preuve d’une maîtrise absolue en toutes circonstances.

Par ailleurs, la soumission peut s’expliquer par le désir d’être mis en valeur. En effet, la personne qui domine la situation va alors focaliser toute son attention sur le sujet dominé. Toujours d’après le chercheur, cela peut même aller jusqu’à l’adoration. La soumission peut aussi signifier dans certains cas que la personne soumise est incapable de se prendre en charge. Cela peut alors dénoter une forme d’anxiété sexuelle. La soumission lui permet alors de s’en libérer en s’abandonnant complètement entre les mains et le bon vouloir son partenaire.

Enfin, nous voulions évoquer une dernière conclusion notable de l’étude. Le psychologue américain a en effet relevé que la tranche d’âge qui fantasme le plus est celle des 40-60 ans.

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Julie

Rédigé par Julie