Avec plus de 1 500 000 requêtes concernant ce phénomène, cela ne laisse aucune place au doute : le phénomène de la femme fontaine (ou squirting) interpelle, intrigue, voire fait fantasmer plus d’une personne. En effet, ce phénomène lié à l’orgasme féminin popularisé par les films pornos peut concerner toutes les femmes ! Malgré cela, il reste encore mal connu et on le croit réservé à une minorité de femmes. Et bien que les tabous relatifs au plaisir féminin se lèvent petit à petit (on ne l’étudie après tout que depuis les années 70 !), la femme fontaine semble encore aujourd’hui relever du mythe et suscite de nombreuses interrogations. Nous avons donc décidé de passer en revue certaines de ces questions pour dévoiler les secrets de ces « femmes geysers ».
1) Une femme fontaine, c’est quoi au final ?
La femme fontaine expulse tout simplement une certaine quantité de liquide au cours de l’acte sexuel ou pendant la masturbation, et ce, de manière assez puissante. On parle ici d’un jet pouvant comporter jusqu’à 300 ml de liquide pouvant survenir conjointement à l’orgasme ou simplement à une stimulation. Dans tous les cas, cela résulte d’un plaisir intense.
2) Il ne faut pas confondre le « squirting » et l’éjaculation féminine
Ces deux termes ne sont absolument pas interchangeables. En effet, une femme peut avoir une éjaculation féminine sans pour autant avoir une réaction fontaine. Cela s’explique par le fait que les liquides émis ont en réalité des origines différentes. Par ailleurs, l’éjaculation chez la femme produit généralement une très faible quantité de liquide, si bien qu’il passe presque inaperçu.
3) De quoi le liquide expulsé par la femme fontaine est-il composé ?
Mélangé aux sécrétions vaginales, le liquide produit par l’éjaculation féminine provient des glandes de Skene, une sorte de prostate féminine. Du côté des femmes fontaines, le liquide est quant à lui produit par les reins. Il vient en réalité de la vessie et sort ensuite par l’urètre. Il ne s’agit toutefois pas d’urine à proprement parler, dans la mesure où ce liquide contient un taux d’urée quasiment nul. Il se rapproche donc plutôt de l’eau, d’autant qu’il est en plus de cela non fertile (sans cellule reproductive), incolore et inodore.
4) Toutes les femmes peuvent être fontaines
On a tendance à penser que ce phénomène ne concerne que quelques rares femmes. En effet, seuls 6 à 36 % des femmes l’expérimentent. Et pourtant, sur le plan de l’anatomie, rien ne permet de distinguer une femme fontaine d’une autre ! Certains experts vont même jusqu’à affirmer que toutes les femmes sont des fontaines qui s’ignorent…
5) Ce phénomène n’est pas systématique
Le fait d’être une femme fontaine n’est pas définitif et il n’y a en la matière aucune règle. Certaines femmes se découvrent ainsi fontaines dès leur premier rapport sexuel quand pour d’autres, la réalisation à lieu pendant des ébats sexuels plus tardifs. Par ailleurs, si certaines l’expérimentent à chaque orgasme, d’autres ne passent par là que de manière plutôt occasionnelle. En bref, il n’y a pas de profil particulier. À ce titre, la science a parfois du mal à expliquer comment cela se produit. Cependant, tous les témoignages et expériences convergent vers un même point commun : cet état demande un grand lâcher-prise de la part de la femme.
6) Certains exercices peuvent favoriser ce phénomène
Il est très rare que les femmes parviennent à contrôler ce phénomène. Il existe toutefois des livres, vidéos et contenus en ligne qui proposent des exercices pour apprendre à mieux le gérer.
7) La femme fontaine intrigue le monde entier
La femme fontaine faisait déjà couler beaucoup d’encre au temps de la Chine et de l’Inde antique avec le tantrisme. Aujourd’hui encore, on désigne très joliment le liquide expulsé « le nectar de lotus » en Asie. Au Rwanda, l’éjaculation féminine est signe de fertilité, d’épanouissement et de bonheur conjugal. Elle est donc très prisée et prend une part importante dans l’éducation sexuelle traditionnelle. D’ailleurs, les fontaines sont érigées au stade de déesses puisqu’elles libèrent « l’eau sacrée » (ou « kunyaza »). Cette tradition rwandaise s’explique par un fait historique : une guerre éloignait en effet une reine de son époux. Très frustrée de cette situation, elle décida alors de faire appel à son serviteur. Et alors qu’il approchait fébrilement son pénis du clitoris de sa reine, le kunyaza se produisit…
