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Pet vaginal : comment l’éviter en 5 astuces faciles

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Crédits : iStock

L’intimité d’un couple est parfois marquée par des regards, bruits ou odeurs désagréables, disgracieux ou « incommodants ». Toutefois, bien que l’on sache que c’est normal et tout à fait naturel, on peut ressentir une forme de honte au lit, notamment dans le cas où des pets vaginaux surviennent. Contrairement aux flatulences qui proviennent de l’anus, le pet vaginal (qui est provoqué suite à une sollicitation du périnée et la présence d’air dans le vagin) est pourtant inodore et ne témoigne pas d’un problème de santé sous-jacent. Si vos pets vaginaux vous embarrassent, sachez néanmoins qu’il existe des astuces faciles à mettre en place pour les éviter à l’avenir. Entre causes et solutions à la portée de toutes, cet article vous donnera toutes les clefs pour ne plus vous sentir embarrassées pendant vos ébats sexuels.

Pourquoi le pet vaginal se produit-il ?

Lorsque la femme soulève son bassin pendant des relations sexuelles ou encore pendant une séance de sport (yoga, etc.), un excès d’air peut naturellement finir aspiré par la cavité du vagin. Les changements de position pendant l’acte peuvent aussi favoriser cet appel d’air. Le corps réagit alors en laissant échapper des pets vaginaux. Ces flatulences vaginales surviennent plus facilement lorsque les muscles sont distendus. C’est la raison pour laquelle le « frout » est plus fréquent au moment de la grossesse ou de la ménopause.

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Crédits : iStock

Cependant, cela n’arrive pas qu’aux femmes enceintes ou matures. Les femmes dont la lubrification vaginale est abondante ont des parois vaginales plus visqueuses, ce qui laisse plus facilement pénétrer l’air. D’ailleurs, utiliser trop de lubrifiant peut aussi favoriser l’évacuation des « frouts ». Au final, ce phénomène peut concerner toutes les femmes, notamment en plein ébat passionné et dont les mouvements facilitent la pénétration d’air.

Dans tous les cas, rappelons que l’on ne peut pas contrôler l’expulsion d’air par le vagin. Une fois à l’intérieur, ces « gaz » qui n’en sont pas devront toujours sortir, d’où l’impossibilité de les réprimer. Cependant, ainsi que nous allons le voir, il est possible d’atténuer ces bruits grâce à des exercices ciblés. Dans les cas les plus graves, des traitements au laser peuvent aussi se révéler utiles pour raffermir la région entre l’anus et les parties sexuelles et diminuer ainsi la récurrence des pets vaginaux.

Comment éviter les pets vaginaux ?

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Crédits : Pixabay/Sasint

1) Renforcer son périnée pour limiter le risque de pet vaginal

Un périnée faible et peu tonique peut expliquer la survenue fréquente des flatulences vaginales. Comme expliqué tantôt, c’est assez classique chez les femmes ayant vécu une grossesse. Ainsi, quand on reprend le sexe après un accouchement long ou la naissance d’un gros bébé, il est assez commun de voir ce phénomène apparaître ou s’intensifier, d’où l’importance de renforcer son périnée. Bien souvent, on peut le faire avec la pratique d’un sport comme la course à pied, la gymnastique tonique ou des séances de sports concentrées sur les abdos. Toutefois, si cela ne suffit pas, n’hésitez pas à en parler avec votre médecin traitant. Des séances de kinésithérapie ou de rééducation périnéale peuvent en effet aider à renforcer vos muscles releveurs.

2) Favoriser certaines positions sexuelles

Certaines positions sont plus propices à l’émission d’un pet vaginal. C’est notamment le cas de la levrette ou encore de la position de l’Amazone. Par ailleurs, les pénétrations brutales, rapides ou où le sexe ou le sex toy se retirent totalement du vagin avant d’y retourner sont également des facteurs favorisants. Pour éviter la formation d’un appel d’air dans la cavité vaginale, on peut s’essayer à la position du missionnaire, mais aussi à la position de la cuillère. Enfin, il est aussi possible de tester la position de la montagne magique qui offre tous les avantages de la levrette, mais avec des partenaires plus proches physiquement. Cette position moins brutale occasionne ainsi moins de pets vaginaux.

3) Essayer les boules de geisha contre le pet vaginal

Les boules de geisha sont connues pour stimuler le désir sexuel. Cependant, il ne s’agit pas de leur seule utilité. En effet, elles peuvent être des alliées précieuses pour rééduquer votre périnée. Pour ce faire, il suffit de placer une boule dans votre vagin et de vaquer à vos occupations habituelles du quotidien. En marchant, vous baissant, vous asseyant, etc. vous allez provoquer des contractions périnéales réflexes qui aideront à tonifier votre périnée fatigué.

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Crédits : iStock

4) Assurez un bon suivi de votre cycle menstruel pour faire face au pet vaginal

La tonicité de notre périnée peut varier très directement en fonction de nos hormones. Ainsi, certaines femmes ont un périnée moins tonique lors de leur phase d’ovulation ou pendant la durée de leurs règles. Cela peut donc favoriser la survenue des pets vaginaux. Aussi, essayez d’identifier une éventuelle corrélation entre votre cycle et la survenue de ces flatulences inodores (par exemple si elles arrivent fréquemment quand vous faites l’amour pendant vos règles) et agissez en conséquence en privilégiant des ébats plus doux à ces périodes ou en travaillant votre renforcement périnéal.

5) Le yoga pour éviter les pets de vagin

Faites des exercices de yoga pré et post natal pour assurer un renforcement de votre périnée en douceur. Faciles à réaliser dans le confort de votre maison et en quelques minutes, ces postures vous aideront à réduire les bruits de pets « inconvenants ».

Toutes les femmes peuvent avoir des pets vaginaux. Par méconnaissance ou tabou, leurs compagnons ne prennent malheureusement pas toujours ce phénomène à la rigolade ou avec légèreté malgré le fait qu’il soit on ne peut plus commun et naturel. Si vous sentez votre partenaire se crisper après un pet vaginal, n’hésitez donc pas à lui en parler et lui expliquer que cela n’a rien d’anormal. 

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Julie

Rédigé par Julie