Beaucoup d’hommes appréhendent les femmes qui simulent. Ce n’est pourtant pas toujours mauvais signe. Une fille qui simule n’est forcément pas en train de s’ennuyer au possible ou de ne rien ressentir. Parfois, même si une femme ramène un Apollon chez elle et qui est un dieu en la matière, il lui arrive quand même de simuler au lit, sans raison apparente. D’ailleurs, une enquête avait révélé que 80 % des femmes avaient déjà simulé. Mais pourquoi simuler au lit serait-il un vilain défaut ? Faire (un peu) semblant aurait plus d’avantages que d’inconvénients… Nous vous donnons 6 bonnes raisons de continuer à « tricher » un peu !
1) Pour booster l’égo de son partenaire
Loin de vous l’idée de vous ennuyer, vous avez juste envie de donner un petit coup de pouce à votre partenaire pour qu’il ou elle se surpasse dans ces moments passionnels. Il n’y a pas de mal à ça. Au contraire, les hommes ont par exemple souvent la pression de la performance. Or, les aider dans ce sens leur permet d’être rassurés.
2) Pour augmenter son plaisir personnel
Après tout, un peu comme le dit l’expression : « l’appétit vient en mangeant » et cela vaut aussi pour le plaisir. En effet, le fait de simuler envoie un message positif au corps et au cerveau qui répondent à leur tour en envoyant des signaux de plaisir. La simulation peut amener à augmenter votre sensualité et en un rien de temps, vous aurez déjà oublié que vous avez bluffé.
3) Simuler au lit pour guider l’autre
À la manière d’un jeu de piste « chaud-froid », indiquez à votre moitié par la voix qu’il ou elle emprunte le bon chemin. Simulez plus fort aux endroits critiques, moins quand vous ne ressentez rien ! Cela permettra mieux qu’un long discours de lui faire comprendre quelles sont vos zones érogènes.
4) Simuler au lit pour masquer certains bruits
Parfois, le silence qui envahit votre chambre lors de vos parties de jambes en l’air peut être légèrement pesant. Si vous voulez briser la glace, vous pouvez masquer ce mutisme ou ces bruits de corps parfois gênants (pets vaginaux, etc. même s’ils sont normaux) par des cris savamment étudiés (ou pas). De quoi mettre un peu d’ambiance avec une touche érotisme…
5) Simuler au lit pour conclure
Il semblerait selon certaines études que l’on s’ennuierait si l’acte dure plus de treize minutes. En simulant l’orgasme avant l’heure fatidique, non seulement vous parez à cette éventualité, mais en plus vous ne cédez plus jamais à l’ennui. En termes de coït, l’expression « plus c’est long, plus c’est bon » ne pouvait donc pas plus être éloignée de la réalité ! De quoi signifier à son partenaire qu’après une course d’endurance, il est temps de passer au sprint final.
6) Quand le sexe devient une corvée…
C’est utile aussi en cas de mauvaise pioche pour mettre fin à des ébats ennuyeux qui s’éternisent un peu trop. C’est malheureux, mais il peut être parfois plus facile d’en rajouter un peu pour éviter un conflit et ne pas avoir à se justifier après coup.
Simuler au lit : oui, mais pas sans se poser des limites !
Rappelons aussi que beaucoup de femmes se forcent à simuler pour avoir l’air normales et coller à ce qu’elles ont vu dans certains films, car dans les contenus pornographiques, les femmes jouissent plusieurs fois et fort. Par méconnaissance, elles peuvent être tentées de reproduire ces cris démonstratifs. Il est toutefois important de rappeler de ne pas se forcer à le faire si l’on n’en a pas envie. Il n’y a en effet pas de norme ni d’obligation à le faire.
Dans tous les cas, simuler au lit n’a rien de honteux qu’on se le dise ! Cette théâtralisation peut surtout être utile pour toutes les raisons mentionnées tantôt. Attention cependant à ce qu’elle ne prenne pas racine dans un contexte de manque de communication au sein du couple. Dans ce cas, la simulation peut se révéler contre-productive. Parfois, une bonne discussion peut en effet permettre à votre partenaire de modifier sa manière de faire pour vous permettre de prendre du plus de plaisir. Il peut en outre être difficile, une fois cette routine de simulation installée, de vouloir revenir en arrière et d’avouer à votre amant.e que vous ne prenez en réalité pas tant de bon temps que cela. Le choc pourrait être irréparable. Au bon moment et toujours avec tact, n’hésitez pas à en parler à votre moitié et à lui demander son aide pour aller encore plus loin ensemble.
